Grève de 1910 : Différence entre versions
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− | Le 8 octobre 1910, les cheminots du Nord exigent l’instauration d’un salaire minimum journalier de cinq francs et lancent la « grève de la thune » (le mot « thune » est le surnom de la pièce de cinq francs). Devant le refus de la Compagnie du Nord, les ouvriers des ateliers et Dépôts cessent le travail. | + | Le 8 octobre 1910, la grève débute à Tergnier et s'étend : les cheminots du Nord exigent l’instauration d’un salaire minimum journalier de cinq francs et lancent la « grève de la thune » (le mot « thune » est le surnom de la pièce de cinq francs). Devant le refus de la Compagnie du Nord, les ouvriers des ateliers et Dépôts cessent le travail. La réponse du Gouvernement de l'époque est très violente, avec répression, révocations de milliers de grévistes et déploiement de l'armée. |
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+ | Cependant, après une dizaine de jours, le travail reprend et la grève échoue. Il faut attendre un an pour que, dans une atmosphère moins tendue, des réformes soient conduites, en particulier sur le réseau de l’ETAT. Le salaire journalier de cinq francs y est accordé, un statut réglemente désormais les carrières, depuis le recrutement et l’avancement jusqu’aux congés, assurances maladie et accident et retraite. | ||
==Faits de grève à Tergnier (Aisne)== | ==Faits de grève à Tergnier (Aisne)== |
Version du 24 juillet 2022 à 11:06
Sommaire
Généralités
Le 8 octobre 1910, la grève débute à Tergnier et s'étend : les cheminots du Nord exigent l’instauration d’un salaire minimum journalier de cinq francs et lancent la « grève de la thune » (le mot « thune » est le surnom de la pièce de cinq francs). Devant le refus de la Compagnie du Nord, les ouvriers des ateliers et Dépôts cessent le travail. La réponse du Gouvernement de l'époque est très violente, avec répression, révocations de milliers de grévistes et déploiement de l'armée.
Cependant, après une dizaine de jours, le travail reprend et la grève échoue. Il faut attendre un an pour que, dans une atmosphère moins tendue, des réformes soient conduites, en particulier sur le réseau de l’ETAT. Le salaire journalier de cinq francs y est accordé, un statut réglemente désormais les carrières, depuis le recrutement et l’avancement jusqu’aux congés, assurances maladie et accident et retraite.