Locotracteurs : Différence entre versions

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==Généralités==
 
==Généralités==
Les expérimentations de la Compagnie du Nord pour les autorails à essence ou diesel ont commencé en 1932, près de 10 ans après les premières mises en service sur les lignes secondaires du Nord de la France.
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Après la fin de la grande guerre, la loi des 8 heures journalières et l'augmentation des salaires ont fait monter en flèche les coûts de manoeuvre. Dans nombre de petites gares, des équipes de 3 agents : Conducteur, chauffeur et manoeuvre, sont nécessaires aux coupe-accroches des wagons. La Compagnie du Nord réfléchit donc à une solution moins onéreuse en coûts de personnel et plus rapide en terme de disponibilité, et s'oriente vers un type d'engin tracteur à moteur diesel, à disponibilité immédiate, et à conduite par un seul Agent .
Chaque constructeur de l'époque (Decauville, BDR, ADN, CFMCF, etc) a reçu commande d'un prototype (souvent par 2) et ils ont tous été regroupés à Compiègne, dont le dépôt a donc été modifié pour devenir le premier Centre Autorails de la Compagnie en 1934.
 
Une visite des ingénieurs du Nord fut également organisée auprès du LNER en Angleterre, afin d'évaluer l'automotrice à vapeur 'Sentinel' de Nigel Gresley, ce qui déboucha sur la commande d'une unité ZZ 19, qui, pourtant à vapeur, fut incluse dans les numérotations diesel.
 
  
Ces appareils sont essayés en 1934 sur la ligne de Rethondes à Villers-Cotterêts, mais le manque de capacité reste leur point faible.
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En juillet 1919, le NORD constitua une équipe pour étudier un tracteur de 120 CV, capable de déplacer 300 t à 5-30 Km/h.
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La Chapelle construisit un prototype N1 en 1921 qui ne remplit pas ces conditions. Il sera repris par SOMUA en 1922, mais le N1 ne donnera pas satisfaction et sera abandonné.
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Le NORD confiera donc ces études à l'industrie privée, et reçut plusieurs prototypes, qui furent soit trop chers, soit trop petits, soit avec des moteurs allemands.
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Un essai de location de tracteurs à voie normale de l'Armée Française (CAFL et CROCHAT), fut également entrepris en 1922, mais resta sans suite car trop onéreux, et les engins furent restitués en 1923.
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Finalement, la Compagnie du NORD s'associa aux commandes passées par l'ETAT et le PLM en 1928, ce qui déboucha sur l'incorporation de 17 Beaudet-Donon-Roussel (BDR), de 10 types différents !
  
 
==Liste des Locotracteurs==
 
==Liste des Locotracteurs==

Version du 23 juillet 2022 à 14:28

BDR 17 JT.jpg

Généralités

Après la fin de la grande guerre, la loi des 8 heures journalières et l'augmentation des salaires ont fait monter en flèche les coûts de manoeuvre. Dans nombre de petites gares, des équipes de 3 agents : Conducteur, chauffeur et manoeuvre, sont nécessaires aux coupe-accroches des wagons. La Compagnie du Nord réfléchit donc à une solution moins onéreuse en coûts de personnel et plus rapide en terme de disponibilité, et s'oriente vers un type d'engin tracteur à moteur diesel, à disponibilité immédiate, et à conduite par un seul Agent .

En juillet 1919, le NORD constitua une équipe pour étudier un tracteur de 120 CV, capable de déplacer 300 t à 5-30 Km/h. La Chapelle construisit un prototype N1 en 1921 qui ne remplit pas ces conditions. Il sera repris par SOMUA en 1922, mais le N1 ne donnera pas satisfaction et sera abandonné. Le NORD confiera donc ces études à l'industrie privée, et reçut plusieurs prototypes, qui furent soit trop chers, soit trop petits, soit avec des moteurs allemands. Un essai de location de tracteurs à voie normale de l'Armée Française (CAFL et CROCHAT), fut également entrepris en 1922, mais resta sans suite car trop onéreux, et les engins furent restitués en 1923.

Finalement, la Compagnie du NORD s'associa aux commandes passées par l'ETAT et le PLM en 1928, ce qui déboucha sur l'incorporation de 17 Beaudet-Donon-Roussel (BDR), de 10 types différents !

Liste des Locotracteurs