Autorails

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TAR 06 C17.jpg

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Généralités

Les expérimentations de la Compagnie du Nord pour les autorails à essence ou diesel ont commencé en 1932, près de 10 ans après les premières mises en service sur les lignes secondaires du Nord de la France. Chaque constructeur de l'époque (Decauville, BDR, ADN, CFMCF, etc) a reçu commande d'un prototype (souvent par 2) et ils ont tous été regroupés à Compiègne, dont le dépôt a donc été modifié pour devenir le premier Centre Autorails de la Compagnie en 1934. Une visite des ingénieurs du Nord fut également organisée auprès du LNER en Angleterre, afin d'évaluer l'automotrice à vapeur 'Sentinel' de Nigel Gresley, ce qui déboucha sur la commande d'une unité ZZ 19, qui, pourtant à vapeur, fut incluse dans les numérotations diesel.

Ces appareils sont essayés en 1934 sur la ligne de Rethondes à Villers-Cotterêts, mais le manque de capacité reste leur point faible.

Le Directeur du Nord de l'époque, Paul Javary, portait un intérêt particulier aux autorails diesel et avec l'Ingénieur en Chef du Matériel, Lucien Dumas, ils sont allés en Allemagne pour voir le "Fliegender" ou "Hambourgeois volant", la plus célèbre rame automotrice rapide de l'époque (cette rame desservait entre autres Berlin - Hambourg en 138 minutes pour 293 kms, soit une moyenne commerciale de 126 km/h et des pointes à plus de 160 km/h, ce qui en faisait le service ferroviaire le plus rapide du monde en 1933). Le Nord se tourne alors vers la société Franco-Belge de Raismes qui lui propose « d’acclimater » (terme cité par Yves Broncard dans son oeuvre en cinq tomes « Autorails de France » (Ed. La Vie du Rail) les autorails allemands au climat français. Ceci va déboucher sur les rames TAR « Trains Automoteurs Rapides », destinés initialement au service Paris-Dunkerque.

Liste des autorails